L’Unacois mise sur le digital pour accroitre les échanges

Pour booster les échanges commerciaux, l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois), s’est dotée d’une plateforme numérique. « Cette plateforme vise à donner une meilleure visibilité des services, à fédérer l’intervention des partenaires autour d’un cadre solide, automatisé et sécurisé, à faciliter les transactions… et apporter une valeur ajoutée au business du membre », a décliné Ousmane Sy Ndiaye, Secrétaire Exécutif, de l’Union.

L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois), a lancé, à Dakar, sa plateforme digitale pour booster les échanges commerciaux de ses membres. Le Secrétaire Exécutif, de l’Union, Ousmane Sy Ndiaye, qui a procédé au lancement officiel de la plateforme digitale a décliné les objectifs visés. «Cette plateforme que nous lançons officiellement vise à donner une meilleure visibilité des services de l’Unacois, à fédérer l’intervention des partenaires autour d’un cadre solide, automatisé et sécurisé, à faciliter les transactions, bref à apporter une valeur ajoutée au business du membre », a décliné Ousmane Sy Ndiaye.   A terme, a-t-il poursuivi,  nous la voulons une plateforme numérique pouvant contribuer à la promotion et au développement des chaines de valeurs particulièrement à la bonne amélioration des processus agricoles, de la production à la commercialisation en passant par la transformation. « La mise en place de cette plateforme vient à point nommé, parce que pour nous, refuser la transformation numérique, c’est courir le risque de se heurter à une perte de compétitivité pour les entreprises. En intégrant les technologies numériques à nos processus, nous avons la capacité d'optimiser notre chaîne de valeur et de répondre de manière plus efficace aux besoins de nos clients », a encore expliqué le responsable de l’Union sur les avantage du digitale dans les échanges commerciaux.  A travers l’utilisation d’outils numériques dans les chaînes de valeur agricole, il est possible, d’après  les responsables de l’union,  de répondre aux défis commerciaux, d’améliorer la performance d’achat et d’approvisionnement et de promouvoir l’inclusion financière.  « Grâce aux outils numériques tels que l'internet des objets, l'intelligence artificielle et la blockchain, nous pouvons améliorer la qualité de nos produits et services, réduire les coûts de production et accroître notre réactivité face aux demandes du marché », a expliqué le secrétaire exécutif de l’Unacois. Cette union qui regroupe les commerçants et les industriels mise sur cette nouvelle plateforme de services  pour en faire le principal outil d’intervention pour relever le défi et assurer  l’accompagnement de ses membres vers ce processus irréversible, de  la digitalisation. Une des conditions pour assure aux entreprises une meilleure performance opérationnelle, une gestion facilitée des données, une meilleure communication, une gestion plus efficace des risques. « A travers cette plateforme, l’Unacois cherche à rendre accessible sa panoplie de services à tous les membres quel que soit l’endroit où ils se trouvent et de se donner de nouvelles vocations de relais de l’Etat dans le prolongement du service public d’appui au secteur privé et la distribution des services digitaux à forte valeur ajoutée sur toute l’étendue du territoire », a expliqué Ousmane Sy Ndiaye.  Ce dernier trouve qu’en exploitant pleinement les opportunités offertes par le numérique, l’Union  peut créer des chaînes de valeur plus performante et compétitive. C’est la raison pour laquelle, l’Unacois a, depuis longtemps, estimé qu’il est essentiel pour les entreprises et les acteurs territoriaux de comprendre et d'intégrer le numérique dans leur stratégie globale. «En investissant dans la formation de leurs équipes, en développant des partenariats avec des acteurs technologiques et en mettant en place des processus agiles et flexibles, les entreprises peuvent tirer pleinement parti des avantages du numérique pour optimiser leur chaîne de valeur », a recommandé Ousmane Sy Ndiaye aux membres de l’Union. « Le numérique, avec la connectivité et l'accessibilité qu'il offre, a un impact profond sur la manière dont nous habitons et interagissons avec notre territoire », a déclaré le  Secrétaire Exécutif, de l’Unacois. « Il est donc crucial de trouver un équilibre entre le développement numérique et la préservation de nos territoires », a-t-il recommandé. Pour se faire, il a plaidé pour une bonne planification urbaine durable qui intègre pleinement les technologies numériques pour améliorer la qualité de vie tout en préservant l'environnement.

Le Secrétaire Exécutif, de l’Unacois, est aussi revenu sur les conséquence du Covid-19 sur les entreprise.  Selon Ousmane Sy Ndiaye, la pandémie de COVID-19 a été un choc majeur qui a profondément touché les personnes, les entreprises, les pouvoirs publics et la guerre en Ukraine a exacerbé les vulnérabilités des groupes sociaux déjà affaiblis par la pandémie.  « Ces deux chocs externes ont fini de conforter la thèse selon laquelle la transformation numérique ou digitale doit être au cœur des priorités des entreprises », a rappelé Ousmane Sy Ndiaye. En effet, a-t-il détaillé,  avec ces crises les consommateurs ont massivement migré vers les canaux numériques pour effectuer leurs achats. C’est ce qui fait pour répondre à cette nouvelle demande, les entreprises ont dû digitaliser à toute vitesse leur offre de produits et services, et leur mode de distribution. 

Wendpouiré Aristide Ouédraogo

L’international Malien 🇲🇱 Seydou Keïta inaugure son complexe industriel de plus de 14 milliards FCFA

Le complexe agro-industriel ‘'Seydou Diogo Awa (SDA) est l'œuvre de l'ancien footballeur international malien Seydou Keita, il comprend 6 unités de production.

L'unité de production de karité, l'unité de production d'huile de soja, d ‘arachide et de coton, l'unité de production d'aliments bétail et volaille, l'unité de production de bidons, l'unité de production de savon, et l'unité de raffinerie d'huile.

Cette unité offre 400 emplois permanents et plus de 10 000 emplois indirects. 

Un bel exemple pour nos footballeurs africains.

Force one 10

De nouveaux investisseurs rejoignent la PIA

Au Togo, la Plateforme industrielle d’Adétikopé compte offrir aux investisseurs une véritable opportunité d’intégrer le marché africain en leur fournissant des installations modernes, un cadre propice aux affaires et un soutien sans faille tout au long de la chaîne de valeur de leurs produits grâce à son approche écosystémique. Dans son opération de charme, la plateforme industrielle d’Adétikopé continue d’attirer de nouveaux investisseurs, ainsi en date du 17 avril 2024, le nombre d’investisseurs présents sur la plateforme est de 21, puisque près d’une dizaine d’investisseurs se sont joints à la plateforme industrielle d’Adétikopé au cours de l’année dernière.

Bernard AFAWOUBO

Ces nouveaux investisseurs qui se sont joints sont notamment Brilante Industrie Togo qui est une industrie spécialisée dans la fabrication de chaussures ; General & DOP Park Industries, de son côté est spécialisée dans la production de sacs en plastique ; New Huasha Company Limited a pour domaine d’activité la fabrication de vaisselle en plastique ; le domaine d’activité de One Dollar International Limited (ODIL) est la production de boissons ; Smarcoft Recycle Tech, elle autre fera dans le recyclage de coton ; quant à ST2A, elle interviendra dans l’agro Food ; Viavce Group est spécialisée dans la fabrication d’aluminium et de tuyaux en plastique ; pour finir CAMEG a pour domaine d’activité le stockage d’équipement médical et médicaments.

Parmi les 21 entreprises que compte à ce jour la plateforme industrielle d’Adétikopé, 13 ont déjà démarré leur activité ou ont commencé par s’installé.

« A ce jour nous avons 21 investisseurs présents sur la plateforme industrielle d’Adétikopé, dont 4 togolais et des internationaux qui assurent le projet industriel de la plateforme. Nous avons mis en ligne notre politique d’emploi pour recruter des togolais qui travaillent de jour comme de nuit pour atteindre cet objectif d’industrialisation au Togo. En termes d’employabilité, le plateforme industrielle d’Adétikopé emploi à ce jour 3364 personnes dont 113 emplois directs et 2251 emplois indirects » indiqué Florent Paul-Marc Dikoume, directeur de la communication de la PIA.

Selon lui, actuellement environs 46 hectares sont occupés et il en reste plus de 150 hectares. Pour permettre une stimulation de l’engagement des acteurs togolais, la plateforme ne cesse de multiplier des initiatives. Ainsi, la plateforme offre aux investisseurs une parcelle d’un mètre carré pour une durée d’un an à 2500 FCFA. Ceci dans le but de d’encourager les entreprises locales à s’installer sur cette plateforme.

La PIA est une zone industrielle à intégration verticale, axée sur la création de chaînes de valeur florissantes pour le stockage, la transformation, la fabrication et l’exportation.

Grâce à sa position stratégique sur l’épine dorsale du corridor industriel Lomé — Burkina, PIA constitue le canal d’accès idéal à la CEDEAO et à la région enclavée de l’Afrique de l’Ouest.

Dotée d’un régime fiscal avantageux, d’infrastructures modernes et de services logistiques multimodaux intégrés, la PIA représente une zone économique spéciale pour les investisseurs locaux et internationaux.

PIA constitue un partenariat public-privé entre la République Togolaise et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP).

Wendpouiré Aristide Ouédraogo

Quel est le coût de création d’une entreprise au Togo ?

Depuis quelques années déjà, les autorités togolaises ne ménagent aucun effort pour améliorer le climat des affaires dans le pays. Ainsi, entreprendre au Togo est désormais facile et même encouragé.

Bernard AFAWOUBO

Le pays de Faure Essozimna Gnassingbé, veut une nouvelle classe d’entrepreneurs prêts à prendre leur destin en main, à libérer leur potentiel, à créer des richesses un peu partout et à favoriser l’émergence du pays.

A travers des réformes effectuées au cours de la décennie dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, la création d’entreprises morales est très faisable dans le pays. Aussi, la procédurevest-elle désormais simple et peu onéreuse.

En ce qui concerne les frais de la procédure de création d’entreprise personne morale, elles sont respectivement de 29 250 francs CFA pour les Togolais et les ressortissants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de 34 250 francs CFA pour les autres étrangers.

En 2012, les frais de création s’élevaient à 262 000 francs. De 2012 à ce jour, ils ont baissé de l’ordre de 90 %. Par ailleurs, le délai de création d’entreprise a connu une évolution.

Il est passé de plusieurs centaines de jours à 24 heures, puis à quelques heures seulement après le dépôt définitif. Le coût de la publication des annonces légales sur le site web du CFE qui était de 62 000 francs a été simplement supprimé.

Toutes ces avancées valent des points précieux pour le Togo dans les rapports de la Banque mondiale sur la gouvernance politique et économique.

Qui peut créer une entreprise au Togo ?

Tous les citoyens togolais sont éligibles. Selon les règles en vigueur, tout le monde peut entreprendre sur le territoire, que ce soit les nationaux, les ressortissants de la Cedeao et les autres étrangers régulièrement installés au Togo et non en conflit avec la loi.

Les porteurs de projet peuvent donc créer une entreprise morale auprès du Centre de formalités des entreprises (CFE) à Lomé.

Les pièces à fournir sont un questionnaire personne morale dûment rempli ; une copie de la carte nationale d’identité pour les Togolais, de la carte consulaire pour les ressortissants de la Cedeao ou du passeport pour les autres étrangers.

Il faut aussi une déclaration sur l’honneur de non condamnation, un remplissage du modèle de statuts téléchargeable sur le site web du CFE ; une photographie d’identité du gérant ou du directeur de l’entreprise ; un plan de situation de l’entreprise à main levée.

Wendpouiré Aristide Ouédraogo